Éducation
Un large choix d’écoles de qualité
Le choix de l’école figure certainement parmi les sujets de discussions favoris des parents versaillais, et vous n’aurez sans doute pas de dîner en ville sans qu’il ne fasse son apparition dans la conversation… Et pourtant, point d’inquiétude à avoir ! Un des (nombreux) attraits de Versailles est bel et bien la large proposition d’écoles de qualité (publiques, privées, sous contrat et hors contrat, et même spécialisées, école de musique par exemple).
Les écoles
Voici une rapide vue d’ensemble
Les crèches
Il y a plus de 25 crèches à Versailles et de nouvelles ouvrent tous les ans… Jouez sur tous les tableaux, en vous inscrivant à la mairie pour déposer votre dossier en crèche municipale ou crèche familiale, et directement dans les crèches associatives et privées (via votre entreprise). La municipalité a une forte politique d’incitation à l’installation de crèches privées dans lesquelles elle réserve des berceaux.
Et si vous restez sur le carreau, contactez le Relais Assistante Maternelle, à la Goutte de Lait, rue Richaud. Vous pourrez recevoir par mail une liste tenue à jour des assistances maternelles libérales et des familles cherchant une garde partagée. Le RAM vous donnera aussi tous les conseils nécessaires à l’établissement du contrat avec votre chère nounou.
Les écoles primaires
Question primaire, Versailles et ses alentours proches regorgent de petites écoles de quartiers privées ou publiques. On n’a que l’embarras du choix, et pas de panique si vous n’obtenez pas de place dans un établissement privé : les écoles publiques de quartier de Versailles sont de qualité. Les écoles sont pour la plupart de petite taille. Etant dans certains quartiers moins demandées que le privé, les effectifs y sont parfois très légers (on a vu des classes de CP à 20 élèves dans certains quartiers, le rêve, avec un tutorat CM2 -> CP pendant l’étude, par exemple !). Il existe aussi des classes CHAM à horaires aménagés musique à la fameuse école de musique Lully. Beaucoup de demandes, tout se joue en grande section de maternelle, les profs du conservatoire passant dans l’ensemble des établissements publics de Versailles pour « repérer les potentiels ».
La ville propose aussi des services périscolaires (accueil le matin, étude, garderie du soir, centre de loisirs). Activités à thème, sorties et parfois même structures gonflables pendant les périodes de vacances scolaires au centre de loisirs !
Les collèges
Côté public, vous serez soumis à la carte scolaire. La ville a souhaité favoriser la mixité en mélangeant certains quartiers, si bien qu’une partie de Grand Siècle et Moser sont sectorisés Hoche. Le collège Rameau (quartier Montreuil), outre les élèves du quartier, accueille aussi les élèves venant de classe CHAM à Lully. Le collège Pierre de Nolhac (limite Chantiers-Saint Louis), moins connu, bénéficie également d’une très bonne réputation. Sans oublier les collèges Poincaré et Clagny et Charles Peguy au Chesnay.
Côté privé, on a le choix entre St Jean Hulst, non loin de la gare Rive Droite, Blanche de Castille, près de l’hôpital Mignot au Chesnay mais bien desservi de Versailles et le Sacré-Cœur, implanté dans le quartier Saint Louis.
Hors contrat, on peut citer le collège Saint Joseph des Lys, près de la gare rive-droite, crée en 2001, allant de la maternelle jusqu’au collège.
Les lycées
Dans le privé, on retrouve le même tryptique Saint Jean Hulst, Blanche de Castille (avec une section STD2A) et Notre-Dame du Grandchamp (suite du parcours Sainte Marie des Bourdonnais, Sacré Cœur, chacun étant situé à une adresse différente et proposant une section STMG).
Le lycée professionnel et technologique Saint Vincent de Paul, quant à lui, est spécialisé dans les métiers de la vente et de la relation clients (bacs pro), ainsi que dans les métiers des Arts et du Design (section STD2A). Une ambiance “familiale” dans cette structure située avenue de Saint-Cloud.
Pour le public, Hoche, évidemment, dont les palmarès défient la chronique chaque année. C’est notre Louis-Le-Grand versaillais ! On pourrait citer aussi La Bruyère comme référence, surtout pour les études littéraires, mais il flotte un quelque chose de bohême et de cool sur ce lycée, qui le distingue des autres. Pour compléter l’ensemble, Marie Curie pour les filières plus économiques et professionnelles ainsi que Jules Ferry, « the » lycée professionnel de Versailles et ses très bonnes classes prépas.
Sinon, à Versailles, on aime aussi beaucoup la Légion d’Honneur (Collège à Saint Germain en Laye, lycée à Saint-Denis) et Daniélou (Rueil Malmaison), pour que les jeunes filles étudient sans tomber dans la perdition masculine, jusqu’à leur majorité au moins !!
Donc comment distinguer ces établissements ?
Pour les établissements publics, ce ne sera plus la carte scolaire qui jouera, mais le dossier de votre enfant : c’est à Hoche, La Bruyère et Marie Curie que l’on trouve les meilleurs résultats, et dans lesquels il est donc le plus compliqué d’entrer.
Pour le privé, même s’il faut se méfier des clichés et des conclusions trop hâtives, on a coutume de dire que Saint Jean Hulst, qui joue la carte de l’excellence, est un établissement exigeant, parfois même strict. Dans cette optique d’excellence, Saint Jean propose à certains de ses élèves de commencer à se préparer à médecine dès le lycée. Blanche de Castille s’emploie à tourner ses élèves vers l’international, avec ses sections bilingues et ses nombreux échanges. À noter, cet établissement propose une section artistique (arts appliqués). Outre ses sections générales de qualité et reconnues notamment pour ses filières internationale et européenne, le lycée Notre-Dame du Grandchamp propose un large panel de filières dans l’enseignement supérieur : des classes prépas économiques et commerciales, des DCG, des séries technos, des BTS…
Attention toutefois, les places dans tous ces établissements sont rares, les élèves sont nombreux par classe (parfois 35-36…) et il vaut mieux s’y prendre tôt pour réserver sa chaise…
L’enseignement supérieur
Question prépa, on trouve de très bonnes prépas dans tous les établissements du secondaire cités : par exemple littéraires à Blanche (8 admis à l’ENS il y a 2 ans), et à la Bruyère, des BTS ainsi que des prépa éco à Grandchamp et à Hoche, de prépas scientifiques à Jules Ferry… et naturellement, on ne peut oublier « Ginette » (Sainte-Geneviève) qui fournit également un quart de la promotion de Polytechnique chaque année, c’est dire !