Annick Bouquet, le choix de l’engagement
A Versailles, elle file tel le vent, courant, pédalant, entre tous ses engagements, ses missions de coeur. Ses week-end ont la saveur de la compétition et la couleur de l’entraide. Si sa famille reste son roc, elle se dévoue sans compter pour combien de causes ? On ne compte plus !
Annick Bouquet, c’est le genre d’amie qui vous ruine un dimanche soir. A l’innocent « Qu’as-tu fait ce week-end ? », elle vous répondra toujours modestement « Oh pas grand chose, samedi j’ai assisté à une commémoration à la mairie, à une fête du sport à Jussieu, tu sais avec ces jeunes dont je m’occupe scolairement en semaine, et dimanche on a couru avec l’association Dunes d’espoir, en poussant les joëlettes de nos amis handicapés, quelle joie pour eux et pour nous c’était top ! Mais je t’avoue je suis un peu sur les genoux ». Grand moment de solitude. Nous on est juste sur les genoux des taxis d’enfants, organisation de diners du week-end…
S’engager, c’est naturel !
Adjointe à la Mairie de Versailles à la Petite Enfance, donc très en phase avec la vraie vie des vrais gens, et beaucoup sur le terrain, Annick semble appliquer dans sa vie sa maxime familiale « Plus tu as reçu, plus tu dois donner ». Et l’exemple versaillais a aussi beaucoup joué « A notre arrivée en 1986, outre le coup de foudre pour la ville, son architecture et son parc, nous avons été très impressionnés par la convivialité et l’entraide des habitants, le nombre incroyable d’associations. Il était naturel de s’impliquer, tout le monde le faisait ! ». Institutrice à l’école Marcel Lafitan, elle s’occupe de la catéchèse tandis que Philippe, son mari, qui est un dynamique chef d’entreprise – pas non plus du style à se reposer dans son canapé ! – s’occupe du Foyer du Lycée Hoche et participe activement à la création de l’association Osez78. Très impliquée dans l’organisation du Mois Molière, elle devient bientôt conseillère municipale dans l’équipe de François de Mazières. Le monde politique, qui l’effrayait un peu, comble ses désirs d’humain. Etre sur le terrain.
Paris-Versailles le 24 septembre 2017 avec l’association les Dunes de l’espoir © Annick Bouquet
Transmettre des valeurs à la nouvelle génération
A Jussieu, elle organise des stages de vacances avec des sports plutôt inaccessibles comme la voltige à cheval, crée « Les 4 ballons », une fête sportive pour animer et ouvrir ces quartiers, suivi d’un quizz sur le respect de l’arbitrage ! Une expérience très reconnue et une indéniable « force de la mixité » qui a d’ailleurs conduit les créateurs de « La Dictée des Cités » à venir la chercher pour imaginer quelque chose à Versailles ! Depuis 8 ans, Annick et ses amis font du soutien scolaire à Jussieu. Elle appartient également au Think Tank « France Fière » qui rassemble de jeunes musulmans qui veulent faire bouger les lignes. Elle a organisé à l’université inter-âges, en décembre 2014, une rencontre passionnante et émouvante entre Latifa Ibn Ziaten, la mère du premier militaire tué par Mohammed Merah, à Toulouse, en 2012, et qui sillonne depuis inlassablement la France pour alerter sur les dangers de l’intégrisme et Samuel Sandler, qui fut président de la Synagogue de Versailles, dont le fils et les deux petits-enfants, ont été également assassinés devant l’école Ozar-Hatorah de Toulouse.
Le vivre-ensemble
Les Olympiades du Vivre-Ensemble 2017 © www.vivre-ensemble78.com
Vous aurez compris que le dada d’Annick, c’est le Vivre-ensemble. Et c’est dans le domaine du handicap que l’on découvre une de ses plus belles réalisations, les « Olympiades du Vivre-ensemble », qui réunissent chaque année, depuis 2010, lors d’un week-end, valides et invalides à MontBauron, autour d’épreuves et d’ateliers sportifs hyper-conviviaux. Pour Annick « Le but de ce week-end, c’est de s’oublier, d’aller vers l’autre, de s’adapter car lorsqu’on s’abandonne, on est prêt à recevoir ! » La fondatrice souhaite également montrer que des associations sportives pour valides peuvent parfaitement intégrer des invalides. Pari réussi ? Des joëlettes, comme dans les courses organisées par l’association Dunes d’espoir, permettent de faire complètement participer les enfants. Un indéniable succès que l’on a retrouvé le samedi 10 juin 2017. Mais pour Annick « rien n’appartient à personne » et elle serait très heureuse de voir d’autres responsables prendre le relais. Alors, on s’engage ?
Ses bonnes adresses
L’atelier du Faire Part, petite boutique pleine de charme, rue de la Paroisse, nichée très discrètement près de l’église Notre Dame. J’apprécie l’écoute de Stéphanie Besançon pour comprendre nos envies, la délicatesse de son travail et surtout, une création qui correspond à nos souhaits. Une réponse très personnalisée, que cela soit pour un faire part de naissance, de mariage ou une simple invitation. Atelierdufairepart.fr
La boulangerie Bigot chez qui je vais depuis 30 ans. Le pain, les gâteaux, la partie traiteur tout est frais et bon. Boulangeriepatisseriebigot.com
Le Lieu-Dit dans les Halles nous donne de très bons conseils et nous fait découvrir aussi des vins de petits producteurs et de grande qualité. Je ne peux omettre les délicieux fromages de Le Gall et les chocolats de Daubos, en bonne gourmande que je suis ! Le Lieu-Dit, Carré à la Marée, Marché de Versailles, ouvert les jours de marché, Le Gall, tel : 01 39 50 53 40, Legall-versailles.com et Daubos,
35 rue Royale, tel : 01 39 50 01 28 et Place Notre-Dame, tel : 01 39 50 54 97.
Thym et romarin, rue de la Paroisse, pour trouver un cadeau de dernière minute.
13, rue de la Paroisse, tel : 01 39 51 27 40.
Pour aller plus loin
Comment s’engager avec Annick ?
Pour son association, il y a 3 manières de l’aider :
. en devenant bénévoles pendant la journée des Olympiades
. en proposant une nouvelle activité ou un atelier pendant la journée des Olympiades
. en les soutenant financièrement sachant que tout don fait l’objet d’un avantage fiscal.
Toutes les infos sur le site de l’association http://www.vivre-ensemble78.com, Facebook facebook.com/VivreEnsemble78/ et Twitter twitter.com/VivreEnsemble78?lang=fr